Comment Mesurer L’impact Environnemental Avec Les Indicateurs?

Les indicateurs environnementaux sont des outils essentiels pour mesurer l’empreinte écologique des entreprises. Découvrez des exemples d’indicateurs environnementaux dans cet article pour améliorer votre stratégie environnementale.

Indicateurs Environnementaux Entreprise

Quels Sont Les Risques Liés À L’environnement ?

On peut distinguer deux grandes catégories de risques liés à l’environnement:

  • Les risques que les activités humaines font peser sur l’environnement humain et naturel : risques industriels accidentels (explosions, incendies) ou diffus (pollution de l’air, de l’eau ou du sol), accidents nucléaires, pollution de l’eau par les activités agricoles, etc.
  • Les risques que l’environnement naturel fait peser sur les enjeux humains et dont la dimension environnementale a un impact sur l’entreprise : rupture  de digue, les risques d’inondation, de feux de forêts, canicules, épizooties, glissement de terrain etc.

Gérer les risques environnementaux dans votre entreprise ?

Qu’est-ce qu’un indicateur environnemental ? Définition

Un indicateur environnemental est un outil utilisé pour évaluer l’état de l’environnement, les risques qui pèsent sur lui et les mesures prises pour faire face à ces risques.

En règle générale, ces indicateurs sont utilisés pour identifier les tendances, telles que l’amélioration, la stabilité ou la dégradation. Les indicateurs environnementaux sont un sous-ensemble des indicateurs de développement durable et sont exigés par les normes de performance ou de conformité pour les opérations qui visent la « haute qualité environnementale ».

Types d’indicateurs environnementaux

Il existe différents types d’indicateurs environnementaux instaurés par la norme ISO 14031 : ICE, IPM et IPO.

La Figure Illustre Les Liens Entre La Direction De L’organisation, Ses Opérations Et La Condition De
L’environnement, En Spécifiant Entre Parenthèses Le Type D’indicateur Pour L’epe Qui Correspond À
Chacun De Ces Éléments.
La Figure illustre les liens entre la direction de l’organisation, ses opérations et la condition de
l’environnement, en spécifiant entre parenthèses le type d’indicateur pour l’EPE qui correspond à
chacun de ces éléments. Source iso 14031 : 2013

• Les ICE (Indicateur de Condition Environnementale) fournissent des informations sur la condition locale, régionale, nationale et mondiale de l’environnement. Ils permettent de voir le lien entre l’état de l’environnement à un moment donné et les activités, produits et services
d’un organisme.
• Les IPM (Indicateur de Performance Environnemental) fournissent des informations sur les efforts accomplis par la direction pour influencer la performance environnementale d’un organisme.
• Les IPO (Indicateur de Performance Opérationnelle) fournissent des informations sur la performance environnementale relative aux opérations d’un organisme. 

Quelle sont les enjeux environnementaux ?

Un enjeu environnemental est une problématique qui peut nuire à la viabilité de l’entreprise elle-même. Le recueil et l’analyse des impacts permettent de mettre en évidence les enjeux environnementaux qui constitueront les bases de la politique ou de la stratégie environnementale de l’entreprise.

Les enjeux environnementaux sont nombreux et variés, allant de la pollution de l’air et de l’eau à la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité, en passant par le changement climatique et la gestion des déchets. Les indicateurs de performances environnementaux sont des outils qui permettent de mesurer et d’évaluer l’impact des activités humaines sur l’environnement, ainsi que les progrès réalisés dans la mise en place de pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement.

Les qualités d’un bon indicateur environnemental

Les indicateurs environnementaux doivent satisfaire un certain nombre de qualités qui peuvent être parfois contradictoires :

  • La pertinence : la mesure doit parfaitement décrire le phénomène à étudier. Elle doit être significative de ce qui est mesuré et garder cette signification dans le temps.
  • La simplicité : l’information doit être obtenue facilement, de façon peut coûteuse et de manière à ce que l’utilisateur puisse l’appréhender de la façon la plus directe possible.
  • L’objectivité : l’indicateur doit être calculable sans ambiguïtés à partir de grandeurs observables.
  • L’univocité : l’indicateur doit varier de façon monotone par rapport au phénomène décrit pour pouvoir interpréter ces variations sans équivoque.
  • La sensibilité : l’indicateur doit bouger de façon significative pour des variations assez petites du phénomène.
  • La précision : l’indicateur doit être défini avec une marge d’erreur acceptable en fonction de la précision des mesures sur les grandeurs observables.
  • La fidélité : l’indicateur, s’il présente un biais par rapport au concept qu’il traduit, doit garder ce biais constant sur les unités spatio-temporelles de référence.
  • L’auditabilité : une tierce personne doit être à même de vérifier la bonne application des règles d’utilisation des indicateurs (collecte de données, traitement, mise en forme, diffusion, interprétation).
  • La communicabilité : les indicateurs doivent permettre le dialogue entre des populations n’ayant pas forcément les mêmes préoccupations.
  • L’acceptabilité : l’indicateur doit être vendable et ne doit pas heurter la culture de l’utilisateur potentiel.

En résumé, l’indicateur doit renvoyer une image fidèle du phénomène à étudier pour permettre une évaluation rapide et simple des données à surveiller

Quels sont les indicateurs de performance de l’impact environnemental  ? Exemples

Les indicateurs environnementaux sont des paramètres observables dans le temps en valeur calculée à partir de facteurs mesurés dans le temps et donnant des indications sur l’état et les tendances des phénomènes observés, de l’environnement ou d’une zone géographique; ce sont des grandeurs qui ont donc une portée supérieure aux informations directement liées à la valeur d’un paramètre. Entre autres, ce sont des paramètres qui permettent de :

  • Représenter et d’exprimer en valeur une nuisance induite par l’activité considérée sur les milieux récepteurs (sol, air, eau, etc.)
  • Suivre l’évolution des impacts environnementaux et les consommations en eau, énergie, matières premières,
  • Et de régler les activités au niveau de certaines étapes du procédé. Les indicateurs environnementaux sont un outil de gestion.

Leur comparaison avec des valeurs de référence, des objectifs ou simplement les valeurs de la période précédente permet d’identifier les anomalies de production (surconsommations, etc.).

Des indicateurs environnementaux seront alors définis au moins pour les volets suivants :

• Eau
• Energie
• Emissions de gaz, etc.

Quels sont les indicateurs de durabilité pour les entreprises ?

Les indicateurs de performance environnementale pour les entreprises peuvent inclure la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre, la gestion des déchets, la consommation d’eau, l’utilisation de matières premières durables, la biodiversité et la responsabilité sociale des entreprises.

Ces indicateurs permettent aux entreprises de mesurer leur impact environnemental et de mettre en place des stratégies pour réduire leur empreinte écologique.

Une liste exhaustifs des indicateurs environnementaux

Empreinte carbone

Lorsqu’il s’agit de mesurer la durabilité d’une entreprise, l’indicateur clé de performance (KPI) le plus important est probablement son empreinte carbone. Cela est dû au fait qu’elle prend en compte un large éventail de données, tant de l’entreprise elle-même que de ses fournisseurs et clients. En mesurant les émissions des scopes 1, 2 et 3, les organisations peuvent évaluer l’impact de leurs produits ou services sur le changement climatique.

Scope 1 fait référence aux émissions directes de gaz à effet de serre provenant de sources détenues ou contrôlées par une entreprise, telles que les émissions provenant de la combustion de combustibles fossiles sur le site ou de véhicules appartenant à l’entreprise. 

Le SCOPE 2 couvre les émissions indirectes associées à l’énergie : la production et le transport des énergies (électricité et autres) ;

Le SCOPE 3 couvre les émissions qui résultent des autres activités de l’entreprise, liées à la chaîne de valeur, les autres émissions énergétiques non comprises dans le SCOPE 1 et le SCOPE 2, par exemple.

La consommation d’énergie

Réduire l’intensité énergétique des processus est un moyen efficace d’encourager l’utilisation d’énergies renouvelables. Les entreprises peuvent analyser leur consommation d’énergie et identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées. En réduisant l’énergie, les entreprises peuvent économiser des coûts et réduire les émissions de leurs installations de production.

Les outils numériques tels que l’Internet des objets (IoT) peuvent fournir des informations précieuses sur la consommation d’énergie dans la production.

Taux de réduction des déchets et de recyclage

Les entreprises peuvent mesurer leur durabilité en utilisant des indicateurs clés de performance (KPI) tels que la consommation d’énergie et le taux de réduction des déchets et de recyclage. Le recyclage des déchets est important car il permet de réutiliser les matériaux et de réduire les déchets envoyés à la poubelle.

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